Encore une autre, une femme (!?), lapidée/ Anna Pak


Artiste : Giovanni Domenico Tiepolo

Aisha Ibrahim. Lapidée, cette fois, en Somalie le 27. 10. 2008.
Une femme ? A vrai dire, non ! Une enfant. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) le confirme sur son site dans une dépêche du 4 novembre 2008 : « Aisha, la femme qui a été lapidée pour adultère le 27 octobre 2008 en Somalie n’avait pas 23 ans comme on l’a laissé entendre ; c’était en réalité une fillette de 13 ans. »

Violée par trois hommes elle est allée se plaindre au commissariat de police, mais au lieu de la protéger, la police islamiste l’a accusée d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage et l’a traduite devant le Tribunal islamiste.

Si l’on ne protège pas au nom des fameux « droits de l’homme » (car une femme n’est pas un homme – donc pas de droit ! peut-être ?). Qu’en est-il des droits de l’enfant ? Cet enfant a été persécuté deux fois. La première par les auteurs du viol, et ensuite par les assassins de l’administration judiciaire !
Jusqu’à quand le silence et la lâcheté !

Pour la petite Aisha

-Achevé ! Sublime, superbe, céleste !
-La religion et l’honneur sont sauvés !
-d’un geste ancestrale, par sacrifice de la fillette.
-Une offrande terrestre, à l’autel des ascètes.

-Dans le temps médiéval : un bourreau, une guillotine.
-Au temps moderne, cinquante mâles sinistres, et sanguinaires, s’acharnent sur une fillette.

L’humanité dort tranquille sur ses oreillettes.

-Les bourreaux jettent des pierres
-Sur un corps en bourgeon et frêle.
-Les cinquante hommes impunis,
-Partent chez eux. Pour le prochain acte cruel,
-La peine de mort, cette suprême horreur,
-congédie ses valets, juges, imams, et exécuteurs.

Ils rentrent tranquilles dans leurs sanctuaire et demeures.

La foule en liesse hurle : « oui ! Justice est faite ».

Humain spectateur dit de cette horreur :
« Rien ne m’inquiète ! Frayeur c’est pour les autres !»

Reste lâche, enfermé dans son erreur,
Ne sachant que religion l’enchaînera par ailleurs.

-Hébétée je suis là. Devant le fossé.
-D’où ils retirent le corps tout fracassé.
-Lui demande-je « Pour quelle crime es-tu morcelé? »
Le cadavre tout écrasé de la petite,
Me sourit et dit « ne vois-tu pas qui suis-je ? »
-Vivant au vingt-et-unième siècle,
-Naissant femme sur ce sol inexorable d’Islam,
-N’est il pas assez pour encaisser le supplice !?

Le corps enlevé. L’honneur sauvé.
-La journée finie. Le soir tombé.
-Comme un fantôme éhonté.
-Je suis toujours là ; je regarde le trou,
-La nuit, l’immense ville et l’homme fou !

-A mesure que l’humain avance dans le ciel obscur,
-L’obscurité croit, dans son cœur, comme un effrayant mur,
-Tant qu’il oubliera qu’un égale une,
-S’empileront de noirceur et de ténèbres
-L’être, la vie, et la terre tout entière.


Artist : Nicolas Poussin

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